SOLEIL LEVAIN & le nucléaire,
une lutte historique, pour notre santé et l’avenir de la terre
Dès sa création le Soleil Levain agit pour une société débarrassée de la menace permanente que fait peser sur nos sociétés et nos vies le crime nucléaire.
Depuis les années 70, sans jamais demander son avis à sa population, la France a développé la filière mortifère de l’atome, dans le prolongement funeste de la bombe et de l’armement nucléaire.
Nous sommes les champions du monde, avec nos 58 réacteurs, tous plus ou moins délabrés, censés assurer la production de 75% de notre électricité, mais nous nous illustrons plutôt par les rejets « autorisés » (ou pas), induisant cancers et maladies radio induites dont nos voisins, en particulier allemands, ont démontré l’augmentation notoire autour des centrales. Désormais, qui plus est, l’ASN, notre « gendarme du nucléaire » reconnaît la probabilité d’un accident majeur sur notre sol, tels ceux de Tchernobyl et Fukushima.
Inévitable, cet accident, et ce, demain, dans une semaine, un mois, un an… ?
Une maintenance assurée, à bas coût par des sous traitants de sous traitants, de moins en moins formés, des exploitants surendettés, des malfaçons, des dysfonctionnements cachés par les exploitants, une ASN qui autorise, sciemment, contre toute règle de sécurité et de morale, cuve et couvercle de l’EPR dont les défauts de fabrication sont avérés, tout concourt à conduire notre pays à la désolation post accident majeur.
Depuis l’origine, donc, Soleil Levain, attentive à l’avenir de notre société, via notre mission, inscrite dans nos statuts en son article premier, de « faire connaître et promouvoir l’agriculture biologique et l’écologie, ainsi que leurs bienfaits dans les domaines de la santé et l’environnement », milite pour la disparition de ces dangers aussi terribles qu’inacceptables, et ce par l’arrêt définitif et programmé de cette industrie mortifère.
Point ne sert de se nourrir sainement, bio, sans pesticides, si la nourriture est contaminée et ce pour des centaines de milliers d’années, par les radionucléides dispersés après l’accident.
Déjà, de par son activité dite « normale », l’industrie nucléaire pollue durablement l’environnement, cf, par exemple, l’étude de la CRIIRAD sur la contamination au plutonium de la vallée du Rhône, sur laquelle aucune publicité n’a été faite, trop d’agriculteurs, viticulteurs …, étant concernés par cette pollution.
Soleil Levain, donc, a participé, tout au long de son histoire, à la lutte antinucléaire, d’une part, par l’implication constante de nombre de ses adhérents, administrateurs, salariés, dans diverses structures militantes, a participé à d’innombrables actions, manifestations, marches, rassemblements, mais également par des contributions financières, aux divers groupes antinucléaires, qu’ils soient locaux ou nationaux.
Pour mémoire, parmi nos adhérents, plusieurs militent dans le Collectif HAlte au Nucléaire Gard (CHANG), dont l’action est centrée autour du projet catastrophique du réacteur ASTRID à Marcoule, sur le modèle de Super Phénix, qu’il faut impérativement empêcher, mais également est très mobilisé autour de la poubelle nucléaire de Bure, cadeau empoisonné à destination de toutes les générations futures.
CHANG fait partie du collectif Arrêt Du Nucléaire (ADN) (http://collectif-adn.fr/entree.html), qui « regroupe des groupes locaux et coordinations régionales qui agissent pour l’arrêt (immédiat ou dans les plus brefs délais) du nucléaire civil et pour l’abolition des armes nucléaires ».
Plusieurs d’entre nous agissent également à la Coordination AntiNucléaire du Sud-Est (CANSE : http://coordination-antinucleaire-sudest.org). Ce site, dont la charte est résolument pour « l’arrêt immédiat du nucléaire, ni dans 10 ans, ni dans 20 ans, ici, partout et maintenant », publie régulièrement des billets (plus de 600) très documentés, s’oppose frontalement aux expertises des scientifiques du lobby, rend compte et appelle à la participation aux actions radicales contre l’industrie de l’atome et ses chantres, et, fait rarissime, a gagné de manière éclatante, le 11 octobre 2017, un procès que lui intentait AREVA, devenu depuis ORANO.
Ainsi, la lutte antinucléaire fait partie, au même titre que les OGM, …, de l’ADN de notre belle association.